- Accord de votre piano

Le piano droit ou à queue est constitué de quelques 220 cordes. Celles-ci se détendent au gré des variations de températures et sous leur tension (16 à 20 tonnes sur l’ensemble de la structure).

Il est important de faire accorder son instrument au moins une fois par an les premières années, préconisé par les constructeurs, pour éviter une baisse du diapason donc une baisse de tension des cordes et des variations de charge sur la table d’harmonie. Il faut que le piano reste au diapason ( La 440 Hz ou 442 Hz). Plus un piano vieillit plus il est stable dans la mesure ou les chevilles tiennent correctement dans le sommier.

Un accord s'effectue en 1 heure minimum pour obtenir un travail de qualité et vérifier les réglages essentiels au bon fonctionnement de la mécanique.  

 

A savoir :

-  Un piano de concert est accordé avant la répétition du pianiste et une retouche est effectuée après la répétition pour le concert.

- La plupart du temps il convient de faire accorder le piano une fois par an en moyenne et cela dépend de l’exigence de l’utilisateur et de la qualité du travail réalisé précédemment.

Compter un temps de travail d’1h00 minimum, voir un peu plus si le piano présente des difficultés de stabilité, mais moins semble peu sérieux sauf si le piano est très peu désaccordé. Dans ce cas il peut patienter davantage de temps entre deux accords.1 an et demi, deux ans voir plus, j'en reviens à la qualité du travail. 

Un piano se désaccorde par différentes causes :

-   Tension de la corde : environ 70 kg

-   Changements de température : la corde se détend en se réchauffant et se retend en refroidissant.

-   Changement d’hygrométrie :  variation de la table d’harmonie en se chargeant en humidité et en séchant.

-   L’utilisation de l’instrument vient perturber tous ces éléments.

-   Un piano qui tient l’accord (sans problème de structure) dépend de la qualité du travail réalisé par le technicien.

 

Un bon accordeur doit bien sûr accorder juste mais surtout caler, on dit « asseoir », son accord. Il doit trouver la justesse par tassement, légères flexions, et pas seulement par rotation de la cheville.

La difficulté réside dans le fait d’apprécier la perte de hauteur de son, la traduire en 1/10 de mm pour caler la corde à la bonne tension donc à sa bonne justesse. L’accordeur doit tourner la tête de la cheville afin d’entraîner le corps de celle-ci (enfoncée dans le sommier) pour tendre la corde. Il prend soin d’égaliser la tension de la partie vibrante et la partie « inerte » située entre la cheville et le sillet pour stabiliser l’ensemble.

 

Bernard MATET Accord piano

Bernard MATET

103 rue Binaud

33300 BORDEAUX